Malheureusement les facteurs génétiques entrent en jeu dans l’obésité, la rendant encore plus difficile à contrôler. Il existe ainsi des familles entières de gros. Le risque de surcharge pondérale est ainsi d’environ deux à huit fois constaté chez un enfant qui présente des antécédents familiaux notables comparativement à une famille n’ayant jamais affiché ces caractéristiques. Sans compter qu’il existe aussi des gênes plus isolés et propices à l’embonpoint prononcé. Le coupable principal est le gène FTO, « Fat mass and obesity-associated protein » qui est fortement impliqué dans les pathologies d’obésité développant à outrance l’appétit et anéantissant la sensation de satiété. À cause de ce fameux FTO, le taux de ghréline (l’hormone qui stimule l’appétit) produite est accru et le cerveau est encore plus réceptif à la demande à assouvir. Heureusement des molécules ont déjà été identifiées pour s’attaquer à la Ghréline tentant de trouver ses solutions durables pour les obèses. Car chaque jour, près de trois millions de personnes décèdent d’une pathologie étroitement liée à l’obésité dans le monde. Le sujet qui subit les effets du FTO voit augmenter considérablement sa sensation de faim, au fil du temps il a besoin de rations de plus en plus colossales et se retrouve rapidement en surpoids, dans un cercle infernal où sa faim a beaucoup de mal à être maîtrisée et où les problèmes de santé et de vie sociale s’accumulent. L’obésité à ce stade nécessite d’être suivie et le patient doit être accompagné dans sa démarche pour réguler son alimentation, entamer un régime ou revoir sa façon de manger.
À force de volonté, il est possible de minimiser la fatalité familiale pour ceux qui souhaitent de toutes leurs forces entamer un parcours du combattant contre les facteurs héréditaires.
Pour se faire il faut se faire aider médicalement et psychologiquement, de manière à réduire ses quantités ingurgitées, se forger un rythme alimentaire, favoriser certains aliments plutôt que d’autres, faire du sport dans la mesure du possible sinon de la marche, apprendre à respirer et se détendre, ne plus voir la nourriture comme un ennemi tout en se jetant dessus. Souvent les habitudes alimentaires de toute la famille sont remises en cause, et il est difficile d’y remédier, car certains membres ont baissé les bras devant le fléau de l’obésité. Pourtant il ne faut absolument pas l’entretenir, et s’alimenter de manière anarchique en se disant que cette obésité est irrémédiable. La gestion du poids ne se traite pas ici comme pour un petit régime ou un embonpoint léger. Il s’agit d’une véritable maladie qui doit être traitée en tant que telle, parce qu’elle porte atteinte à la santé. Toute une éducation est parfois à refaire et les gouvernements doivent œuvrer par le biais de campagnes d’informations et qui visent à prévenir des dangers de l’obésité dès la plus tendre enfance. Gêne ou tendance familiale naturelle, le problème peut être contré ou minimisé en prenant soin de son alimentation pour briser la chaîne génétique, et offrir aux générations futures un mode de vie adapté et sain.